Bonn

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jeudi 21 novembre 2013

Rhabarberbarbara !


Voici une petite vidéo que j'ai trouvée sur youtube.

Il s'agit d'une histoire racontée en allemand. C'est assez drôle de voir comment on peut tourner la langue allemande !

Pour ceux qui ne parlent pas allemand, ce sera difficile de comprendre ce qu'elle dit. Mais ça vaut quand même le détour. C'est tellement compliqué que c'en est marrant.


Allez, une petite traduction pour ceux que ça intéresse !


Dans un petit village vivait une fille du nom de Barbara.

Et Barbara était connue partout pour son merveilleux Rhababerkuchen (tarte à la rhubarbe).

C'est pourquoi on la surnommait aussi Rhababerbarbara.

Rhababerbarbara remarqua vite qu'elle pouvait gagner de l'argent avec sa tarte. Alors, elle ouvrit un bar, le Rhababerbarbarabar.

Le Rhababerbarbarabar marchait bien et elle eut rapidement des clients réguliers.

Et les trois plus connus parmi eux, trois barbares ("Barbaren"), venaient si souvent dans son Rhababerbarbarabar pour manger le délicieux Rhababerkuchen de Rhababerbarbara, qu'on les appela vite les Rhababerbarbarabarbaren.

Les Rhababerbarbarabarbarbaren avaient de jolies barbes ("Bärte") et, quand les Rhababerbarbarabarbarbaren voulaient prendre soin de leur Rhababerbarbarabarbarbarenbärte, ils allaient voir le barbier.

Le seul barbier qui pouvait travailler une telle Rhababerbarbarabarbarbarenbart s'appelait le Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbier.

Le Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbier allait aussi volontiers dans le Rhababerbarbarabar, pour manger la cuisine délicieuse de Rhababerbarbara, puis il aimait boire une bière ("Bier"), qu'il appelait la Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbier.

Cette Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbier, on ne pouvait l'acheter que dans un certain bar. Et la vendeuse de la Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbier derrière le comptoir du Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbierbar s'appelait Bärbel.

Ainsi, les Rhababerbarbarabarbarbaren allaient avec le Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbier et Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbierbarbärbel dans le Rhababerbarbarabar, pour manger les délicieuses tartes de Rhabarbenbarbara, et pour boire un verre de la Rhababerbarbarabararbarenbartbarbierbier glacée.

Tchin !


mardi 19 novembre 2013

Arriver en retard en cours ? ... Mais avec plaisir !


Ici en Allemagne, les cours à l'université sont soit "s.t.", soit "c.t.".
Ce qui signifie "Sine Tempore" ou "Cum Tempore".

En fait, dans les cours Cum Tempore, on a le droit d'arriver environ 15 minutes après l'heure officielle de début du cours.

Par exemple, si le cours est censé durer de 14h à 16h et que ce cours est décrit c.t., vous pouvez arriver à 14h15 sans problème.
A vrai dire, les élèves à arriver pour 14h sont peu nombreux.

Trop habituée à être à l'heure en France, et même à prendre de l'avance (on ne sait jamais ce qui peut arriver sur le chemin !), je suis toujours parmi les premières en cours. Même la fois où je me suis complètement perdue au point de penser arriver très très en retard, j'étais finalement à l'heure.


Voici un exemple de cours proposés à Bonn. Le (c.t.), c'est rare qu'il n'y soit pas !


Et ce n'est pas tout. Les cours finissent généralement 15 à 20 minutes plus tôt également.

Donc si vous avez un cours à la fac qui est de 14h à 16h c.t., prévoyez en gros que vous y serez de 14h15 à 15h40 environ.


Attention cependant à ne pas dire que les allemands sont des flemmards ! Loin de là. Ici, d'après mon expérience, je peux voir que les allemands n'ont pas beaucoup de cours à l'université, mais pour le travail personnel demandé (hors cours), ce n'est pas la même exigence qu'en France.

Pour ma part, vu ce qu'on me demande, j'ai l'impression d'être de retour en prépa. Et j'ai peu de cours dans la semaine.
Mais un étudiant allemand a des millions de livres à lire pour chaque matière. Il doit écrire un "Seminararbeit" d'environ 15 pages en moyenne pour quasiment chaque matière, ou bien préparer un exposé.

Et attention à ne pas être absent trop souvent. Après deux absences, hop, vous quittez le cours. Ou bien, vous avez intérêt à très très bien les justifier !


samedi 2 novembre 2013

La musique française et les jeunes... en Allemagne.


J'ai découvert une chose troublante...

En Allemagne, à Bonn, les jeunes (et par jeunes, je veux dire les adolescents et jeunes adultes, je n'ai pas discuté avec des enfants allemands jusqu'à maintenant) ne connaissent généralement pas Johnny Hallyday.

Par contre, on entend Stromae partout.

Petite anecdote vécue personnellement : si certains allemands un peu (trop) éméchés et lourds découvrent qu'on est français, on a aussitôt droit à du "papa où t'es, où t'es ?!!!!" (suivi de "hahahaha").
Heureusement, ça ne concerne pas tout le monde ! Je ne veux surtout pas donner une mauvaise image des jeunes allemands, car à part quelques cas particuliers, je n'ai rencontré que des personnes géniales ! (Même si eux aussi connaissent Stromae et non Johnny Hallyday.)

Du coup je me suis dit : Et nous, on connaît quoi de la musique en Allemagne (en dehors des compositeurs de musique classique extrêmement connus comme Beethoven, Bach, Haydn etc.) ? Tokyo Hotel ? Rammstein ? Scorpions ? (Ah pour celui-là, je dois dire un grand merci à l'Allemagne !)

Voilà, c'est tout.

vendredi 1 novembre 2013

Mon colis de la toussaint


Ça n'a rien à voir avec mes impressions de Bonn, mais je voulais juste dire que j'ai les meilleurs parents du monde !