Bonn

Bonn

mercredi 18 décembre 2013

Chasse au trésor sans trésor.

Demain c'est mon grand départ, mon retour en France pour les vacances de Noël et du jour de l'an !
Pour rentrer chez moi d'ailleurs, je loupe deux jours de cours. Tant pis hein. D'habitude, je suis une élève assidue.


Bref, il m'a quand même fallu travailler un peu même en ce jour de "bientôt-retour".

Mon professeur d'histoire s'est amusé à nous donner un super exercice : armé d'un bout de papier sur lequel il y avait une signature (c'est une référence de livre), on devait aller dans la bibliothèque, trouver le bouquin correspondant et noter le titre de l'un des extraits. Genre une super chasse au trésor sans récompense.

Moi, mon papier disait : 
Literaturangabe für die folgende Signatur:
Ey 8164 - 4. Titel von unten, Seite 1 des Inhaltverzeichnisses.
 (traduction pour ceux qui veulent :
Information de bibliographie pour la signature suivante : 
Ey 8164 - 4e titre en partant du bas, page 1 du sommaire.)


Oh la la, que de suspens ! Avec un tel exercice, on se sent l'âme d'un James Bond, ou bien d'un camarade de Nicolas Cage quand il part chercher le trésor des Templiers... 
 
J'ai donc dû chercher la salle Ey. (Et évidemment, la salle "Ey" est la dernière salle que j'ai regardée.) Puis il a fallu que je parcours les 4 coins de la pièce à la recherche du livre n°8164. Après, bien sûr, avoir passé un bon moment à chercher comment allumer la lumière puisque le vilain interrupteur était caché derrière des livres et donc difficile à trouver. 

Bref. J'ai fini par trouver le livre qu'il me fallait. 

Ici. Hé oui...

J'ai dû monter sur la toute dernière marche de l'escabeau que l'on voit sur cette photo (prise avec mon portable, donc la qualité n'est pas bonne) et tendre le bras très très loin pour atteindre mon livre. (Oui je sais, j'aurais pu aussi déplacer l'escabeau.)

C'était affreusement pas stable, et j'ai bien cru que j'allais joliment m'écrabouiller par terre. Mais telle une araignée sur sa toile demeurant accrochée malgré le vent à un rétroviseur de voiture, j'ai tenu bon. Et j'ai pu prendre le livre. Après bien sûr, il a fallu le reposer. A suivre... 

Non je plaisante. J'ai pas eu de problème pour le reposer. Il a juste fallu refaire le chemin inverse, comme vous vous en doutez. Et j'étais déjà habituée donc j'ai rassemblé mon courage et mes forces et j'ai pu le reposer sans faire de dégâts. 

Voilà, une jolie petite aventure pré-retour chez moi. :) 

Sur ce, bonnes vacances à tous ! :D 


lundi 16 décembre 2013

Clèves

Je suis allée à Clèves.

C'était une jolie ville, mais vraiment toute petite. Environ 50 000 habitants.

Ce qui est marrant, c'est de se perdre dans la ville, parce que même en prenant systématiquement des chemins différents, on se retrouve toujours au même endroit.


Donc, un petit compte-rendu de mon escapade.

D'abord, deux à trois heures de train. Ce n'était pas le plus passionnant. Il a fallu changer de train dans la gigantesque gare de Düsseldorf, où on pensait n'avoir que trois minutes pour changer de quai et trouver notre train. Au final, on a couru pour rien puisqu'une fois dans le train, il est resté arrêté encore un moment.

Arrivée à Clèves. La gare est super moche, et il n'y a rien dans les environs, on se croyait au milieu de nulle part. Finalement, l'estomac l'emporte, et nous partons à la recherche d'un macdo. Qu'on a trouvé après une longue marche.

Notre première visite, c'est donc le macdo.

Puis, on s'est promené dans le centre-ville. Il ressemble un peu à celui de Caen, voire même en plus petit.

Au centre ville.

On a découvert une place très sympathique, avec des choses écrites sur le sol. En fait, les "choses écrites sur le sol" étaient dessinées par des missionnaires américains qui nous ont fait une "visite guidée" de ce qui représentait notre pré-naissance et jusqu'à la post-mort.
On a eu la visite en anglais, et j'ai même gagné un dvd à la fin sur la vie de Jesus Christ.

Le schéma de la vie...

D'ailleurs, j'ai eu le chic pour avoir l'air bête.
Quand les missionnaires nous ont demandé pourquoi on était venu à Clèves, ne sachant pas quoi répondre, j'ai fait allusion à La Princesse de Clèves.
Ils m'ont alors demandé de quoi parlait l'histoire. J'ai dit : "There's a princess... in Clèves."

Autrement dit, presque rien à voir avec le livre. Tant pis.

Sinon, nous avons aussi visité une église. Et le quartier. Il y avait un château qui n'était pas ouvert au public visiblement, et également un musée géologique où nous avons fait un tour éclair.



Un pseudo château/musée.

L'église de la ville, trop grande pour mon appareil photo.

Sinon, c'est un endroit qui a beaucoup été marqué par les guerres : la première guerre mondiale, comme la deuxième.
Les juifs ont été beaucoup persécutés dans cette ville. D'ailleurs, dans l'église où nous sommes allées, il y avait des allusions au judaïsme, des appels à la tolérance et des panneaux à l'honneur des juifs.

Voilà les photos, qui parlent mieux que moi :

C'est bien le "Menorah" ça non ?
Un symbole juif si je ne m'abuse... (Et en plein milieu d'une église catholique)

Il est écrit :
1932 environ 200
1945 Aucun juif à Clèves
   

Une ancienne synagogue. Elle a été détruite par les national-socialistes dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938.


Voilà un petit résumé de mon séjour à Clèves. C'était sympathique, petit, loin malgré tout de Bonn (il nous a bien fallu 2 à 3h de train !!) même si ça paraît être juste à côté.
C'est pas une ville affreuse, mais je crois que Bonn est mieux ! Au moins, il y a des choses à faire à Bonn ! :D

dimanche 8 décembre 2013

Les joies de la colocation !


Ce matin, en refaisant mon lit (et oui, pour ceux que ça peut surprendre, je refais mon lit tous les matins. Ou 6 matins sur 7 en tout cas.), j'ai découvert une jolie araignée tranquillement plantée à côté de mon lit. Tout à fait à côté de mon lit.
La coquine dormait à environ 15 centimètres de ma tête, et je n'avais RIEN vu.


Heureusement, je ne vis pas seule


Mon colocataire a donc eu la joie de visiter ma chambre à 9h du matin pour retirer l'araignée que je n'osais toucher et la mettre dehors. Je l'ai lâchement abandonné alors que je lui tenais la fenêtre ouverte au moment où la bestiole a commencé à venir vers moi. Là, j'ai carrément couru à l'autre bout de la chambre.


Dieu merci, je suis en colocation.



(PS : J'ai voulu illustrer mon post en ajoutant une photo d'araignée. Mais l'idée même de voir une photo d'araignée sur mon blog me donne des frissons. Alors j'ai laissé tomber. Désolée.)

vendredi 6 décembre 2013

Der Nikolaustag


Aujourd'hui, le 6 décembre, c'est le jour de la saint Nicolas.

En France, on fête cette journée surtout dans le nord-est de la France. Dans ma chère Normandie, les seules fois où j'ai eu droit à un petit chocolat en ce jour était lors de mes cours d'allemand.

Et bien maintenant que je suis en Allemagne, je peux vous dire qu'ici, c'est très réputé. Et apparemment, ici, ce cher Saint Nicolas est aussi populaire que le père Noël ! Les enfants déposent des souliers le soir du 5 décembre et sont ravis de découvrir de petites sucreries ou autre.
Cette tradition rappelle celle de Noël où, le 25 décembre, les enfants (ou les adultes) trouvent des chocolats dans leurs chaussures déposées au pied du sapin. 

En tout cas, cette journée marque le début des fêtes de fin d'années ! :D (Youpi, c'est bientôt Noël !)


Même si j'ignorais que le 6 décembre était le jour de la Saint-Nicolas (der "Nikolaustag"), j'ai eu la bonne surprise ce matin de voir devant ma porte un paquet de chocolats de Noël, une orange, et un paquet de noisettes et cacahuètes.
Oui, apparemment, les oranges, les noisettes et les cacahuètes sont très fréquemment distribuées par Saint Nicolas.

Miam !







Joyeuse Saint Nicolas à tous ! :)

mercredi 4 décembre 2013

Dies Academicus


Aujourd'hui, c'est le Dies Academicus.
En fait c'est une journée dédiée à la recherche je crois. Les étudiants n'ont pas cours, mais ils peuvent se rendre à des séminaires ou des choses comme ça pour en apprendre plus sur les autres études ou pour participer aux petites activités proposées.

Je ne sais pas si c'est la même journée pour toute l'Allemagne, mais en tout cas, à Bonn c'était aujourd'hui.

Donc, pas de cours !

Moi par conséquent, aujourd'hui, je suis allée à la patinoire !

J'ai pris cette photo du site Bonn Ice. Elle ne vient pas de mon appareil photo. :)


Et non, je ne suis pas tombée une seule fois. J'ai failli, plus d'une fois, mais j'ai toujours été rattrapée. Je n'ai malheureusement pas de photos à partager parce que je n'avais pas mon appareil sur moi. Vu mes compétences, j'ai préféré ne pas l'emmener pour éviter de lui tomber dessus et de le casser.

J'étais pas si mauvaise, même si l'un de mes camarades m'a fait remarquer que je ressemblais à un zombie. Mais après, pour m'encourager, il a dit que je m'en sortais bien pour une débutante. (Je devais être une des moins nulles parmi les nuls. Super hein ?)


J'ai les pieds en compote, mais je suis entière. Tout va bien. :)


jeudi 21 novembre 2013

Rhabarberbarbara !


Voici une petite vidéo que j'ai trouvée sur youtube.

Il s'agit d'une histoire racontée en allemand. C'est assez drôle de voir comment on peut tourner la langue allemande !

Pour ceux qui ne parlent pas allemand, ce sera difficile de comprendre ce qu'elle dit. Mais ça vaut quand même le détour. C'est tellement compliqué que c'en est marrant.


Allez, une petite traduction pour ceux que ça intéresse !


Dans un petit village vivait une fille du nom de Barbara.

Et Barbara était connue partout pour son merveilleux Rhababerkuchen (tarte à la rhubarbe).

C'est pourquoi on la surnommait aussi Rhababerbarbara.

Rhababerbarbara remarqua vite qu'elle pouvait gagner de l'argent avec sa tarte. Alors, elle ouvrit un bar, le Rhababerbarbarabar.

Le Rhababerbarbarabar marchait bien et elle eut rapidement des clients réguliers.

Et les trois plus connus parmi eux, trois barbares ("Barbaren"), venaient si souvent dans son Rhababerbarbarabar pour manger le délicieux Rhababerkuchen de Rhababerbarbara, qu'on les appela vite les Rhababerbarbarabarbaren.

Les Rhababerbarbarabarbarbaren avaient de jolies barbes ("Bärte") et, quand les Rhababerbarbarabarbarbaren voulaient prendre soin de leur Rhababerbarbarabarbarbarenbärte, ils allaient voir le barbier.

Le seul barbier qui pouvait travailler une telle Rhababerbarbarabarbarbarenbart s'appelait le Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbier.

Le Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbier allait aussi volontiers dans le Rhababerbarbarabar, pour manger la cuisine délicieuse de Rhababerbarbara, puis il aimait boire une bière ("Bier"), qu'il appelait la Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbier.

Cette Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbier, on ne pouvait l'acheter que dans un certain bar. Et la vendeuse de la Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbier derrière le comptoir du Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbierbar s'appelait Bärbel.

Ainsi, les Rhababerbarbarabarbarbaren allaient avec le Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbier et Rhababerbarbarabarbarbarenbartbarbierbierbarbärbel dans le Rhababerbarbarabar, pour manger les délicieuses tartes de Rhabarbenbarbara, et pour boire un verre de la Rhababerbarbarabararbarenbartbarbierbier glacée.

Tchin !


mardi 19 novembre 2013

Arriver en retard en cours ? ... Mais avec plaisir !


Ici en Allemagne, les cours à l'université sont soit "s.t.", soit "c.t.".
Ce qui signifie "Sine Tempore" ou "Cum Tempore".

En fait, dans les cours Cum Tempore, on a le droit d'arriver environ 15 minutes après l'heure officielle de début du cours.

Par exemple, si le cours est censé durer de 14h à 16h et que ce cours est décrit c.t., vous pouvez arriver à 14h15 sans problème.
A vrai dire, les élèves à arriver pour 14h sont peu nombreux.

Trop habituée à être à l'heure en France, et même à prendre de l'avance (on ne sait jamais ce qui peut arriver sur le chemin !), je suis toujours parmi les premières en cours. Même la fois où je me suis complètement perdue au point de penser arriver très très en retard, j'étais finalement à l'heure.


Voici un exemple de cours proposés à Bonn. Le (c.t.), c'est rare qu'il n'y soit pas !


Et ce n'est pas tout. Les cours finissent généralement 15 à 20 minutes plus tôt également.

Donc si vous avez un cours à la fac qui est de 14h à 16h c.t., prévoyez en gros que vous y serez de 14h15 à 15h40 environ.


Attention cependant à ne pas dire que les allemands sont des flemmards ! Loin de là. Ici, d'après mon expérience, je peux voir que les allemands n'ont pas beaucoup de cours à l'université, mais pour le travail personnel demandé (hors cours), ce n'est pas la même exigence qu'en France.

Pour ma part, vu ce qu'on me demande, j'ai l'impression d'être de retour en prépa. Et j'ai peu de cours dans la semaine.
Mais un étudiant allemand a des millions de livres à lire pour chaque matière. Il doit écrire un "Seminararbeit" d'environ 15 pages en moyenne pour quasiment chaque matière, ou bien préparer un exposé.

Et attention à ne pas être absent trop souvent. Après deux absences, hop, vous quittez le cours. Ou bien, vous avez intérêt à très très bien les justifier !


samedi 2 novembre 2013

La musique française et les jeunes... en Allemagne.


J'ai découvert une chose troublante...

En Allemagne, à Bonn, les jeunes (et par jeunes, je veux dire les adolescents et jeunes adultes, je n'ai pas discuté avec des enfants allemands jusqu'à maintenant) ne connaissent généralement pas Johnny Hallyday.

Par contre, on entend Stromae partout.

Petite anecdote vécue personnellement : si certains allemands un peu (trop) éméchés et lourds découvrent qu'on est français, on a aussitôt droit à du "papa où t'es, où t'es ?!!!!" (suivi de "hahahaha").
Heureusement, ça ne concerne pas tout le monde ! Je ne veux surtout pas donner une mauvaise image des jeunes allemands, car à part quelques cas particuliers, je n'ai rencontré que des personnes géniales ! (Même si eux aussi connaissent Stromae et non Johnny Hallyday.)

Du coup je me suis dit : Et nous, on connaît quoi de la musique en Allemagne (en dehors des compositeurs de musique classique extrêmement connus comme Beethoven, Bach, Haydn etc.) ? Tokyo Hotel ? Rammstein ? Scorpions ? (Ah pour celui-là, je dois dire un grand merci à l'Allemagne !)

Voilà, c'est tout.

vendredi 1 novembre 2013

Mon colis de la toussaint


Ça n'a rien à voir avec mes impressions de Bonn, mais je voulais juste dire que j'ai les meilleurs parents du monde !



dimanche 27 octobre 2013

Köln vs Bonn


J'ai fait une petite excursion à Cologne. J'ai visité un peu la ville en compagnie d'autres erasmus et de deux allemands qui nous présentaient les choses importantes à voir.

Le temps était mauvais, mais il ne pleuvait pas. (Par mauvais, je veux dire qu'il faisait moche, gris et froid.)

Cologne, ou Köln si on veut rester dans l'allemand, a été en partie détruite pendant la guerre, ce qui explique que beaucoup de bâtiments sont rénovés et paraissent plus "modernes". A Bonn au contraire, on a beaucoup de bâtiments conservés et très beaux.

Pour ma part, je préfère Bonn. Je trouve que la ville est plus jolie. D'après ce qu'on m'a dit, à Cologne, tout est une histoire d'atmosphère. (Après, je ne dis pas non plus que Cologne est moche !)
Je mets des photos pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion !






Si vous allez à Cologne, vous pouvez voir également un pont sur lequel sont accrochés beaucoup de cadenas ! Et oui, comme à Paris avec le pont des arts !
Je ne suis jamais allée à Paris sur ce pont des arts, mais je suis allée sur celui de Cologne, et il y avait vraiment beaucoup de cadenas d'amour. Il n'y avait plus une seule place de libre !


Un des ponts à Cologne


Pour ceux qui ne connaissent pas, voici une petite explication sur ce qu'est un cadenas d'amour : il s'agit en fait de venir en couple et d'accrocher sur le pont un cadenas avec les initiales des amoureux et la date (je ne sais pas si c'est la date représentant le jour où les deux personnes se sont mises ensemble ou bien le jour où elles ont décidé de poser le cadenas.). Bref, une fois le cadenas accroché, vous jetez la clef dans le Rhin (en tout cas quand vous êtes à Cologne) et voilà !

jeudi 17 octobre 2013

Où suis-je ?!!


L'autre jour, je me promenais dans mon petit quartier paisible, et voilà ce que j'ai vu :






Non, vous ne rêvez pas. Ce sont bien des chaussures accrochées à un fil électrique.
Comme dans le film Big Fish.

Mais où suis-je donc arrivée ??


(PS : Je dois préciser que cette photo a été prise il y a maintenant quelques jours. Ce beau ciel bleu ne semble plus exister malheureusement. Depuis deux-trois jours, le ciel qui règne au-dessus de Bonn ressemble plutôt à une page blanche, parfois parsemée de petites tâches grisâtres.)

jeudi 10 octobre 2013

Tu sais que tu es français en Allemagne quand ...


(Je donne des généralités, mais en fait je me base sur ma propre expérience, qui peut être différente pour chacun. Donc je ne prétends pas détenir la vérité absolue ;).  )


- ... tu ne comprends pas pourquoi tout le monde attend aux passages piétons que le feu devienne vert, même quand il fait nuit et qu'il n'y a pas une seule voiture dans les environs.

- ... tu es en colocation avec des allemands et toujours le dernier levé, le dernier couché.

- ... tu ne comprends pas pourquoi les allemands sont tous opérationnels le samedi et dimanche à 8h, quand toi te ne te lèves que des heures plus tard.

- ... tu trouves que leurs supermarchés sont vides.

- ... tu cherches désespérément de la bonne crème fraîche.

- ... tu ne sais plus prononcer ton prénom correctement à force de l'entendre prononcé par des étrangers. (Quand on te demande comment tu t'appelles, tu prends automatiquement l'accent que prendra forcément cet étranger... à moins qu'il soit français.)

- ... t'en as marre de manger de l'emmental ou du gouda, même quand t'es pas vraiment fan de fromage.

- ... t'es super excité dès que tu vois un mot français dans la rue.
(Pour ma part, je suis restée en admiration devant le panneau "institut français"... :').   )

- ... tu vois un restaurant avec des spécialités françaises qui n'ont rien à voir avec la région d'où tu viens, mais que tu dis "oooh, ça vient de chez moi !"

- ... tu ne t'en sors pas avec le tri des poubelles, alors que tu respecte le tri sélectif en France. (et que tu ne fais pas la différence entre le verre blanc et le verre brun.. Si si, ils ont chacun leur poubelle.)

- ... tu trouves que les transports en commun sont hors de prix !

- ... tu ne comprends pas pourquoi les allemands mangent aussi tôt (11h/12h le midi ; 18h le soir).

- ... tu manges un dessert.

- ... tu cherches désespérément de l'eau non gazeuse, et que "eau plate" (ou bien "non pétillante") fait partie des premiers mots de vocabulaire que tu apprends.
("ohne Kohlensäure". Très important à retenir.)

- ... tu t'es fait avoir au moins une fois en croyant que "Mineralwasser", c'est de l'eau minérale comme chez nous : plate. 

- ... tu cherches des marques françaises d'eau au supermarché parce qu'en France, on ne boit pas tant d'eau pétillante que ça.

- ... t'es le seul parmi les allemands à remplir une vieille bouteille avec de l'eau du robinet, quand eux ils vont en acheter une.

- ...  tu ne comprends pas (au début) pourquoi, dans les magasins il y a deux prix différents pour une bouteille.
(En fait, s'il y a deux prix, c'est parce que les bouteilles sont à recycler dans des espèces d'automates bizarroïdes. Par exemple, pour une bouteille d'eau, on peut voir "0,50€ ; 0,20€". Dans ce cas, le prix qu'on paye à la caisse est 0,50 + 0,20. Mais, en ramenant cette bouteille à un distributeur bizarroïde (je ne sais vraiment pas comment ils s'appellent !), on récupère les 20 cts. Au final, notre bouteille n'aura coûté que 0,50€ et non 0,70€. Les allemands sont vraiment des grands adorateurs du recyclage !)

- ... tu as toujours envie de mettre tes bouteilles en plastique à la poubelle. (Mais non ! Je le rappelle, faut surtout pas les jeter, on peut récupérer quelques centimes ! C'est pas grand chose, mais après un mois de bouteilles d'eau, c'est pas mal. :D)

- ... tu ne parviens pas à comprendre pourquoi les allemands mangent des glaces alors qu'il fait déjà super-méga-trop-froid !

- ... tu finis par détester le pain aux céréales à force de ne voir que ça.

- ... les gens te racontent des trucs sur la France que tu ignorais...

- ... tu demandes dans tous les magasins s'ils prennent la carte visa, tout en sachant qu'ils te répondront non.

- ... t'as pas l'habitude de te trimballer avec beaucoup de liquide (argent) sur toi !

- ... tu te rends compte que tu sais pas dire "Bon ben tant pis" en allemand.

- ... tu te promènes avec un dictionnaire allemand-français de poche sur toi, surtout quand tu vas faire des courses.

- ... tu cherches partout (et en vain) dans la ville quelque chose qui ressemblerait à la fnac.

- ... t'as l'impression d'être petit dès qu'il y a des allemands autour de toi (alors que tu fais une taille normale).

- ... (surtout à Bonn) tu t'étonnes de ne trouver des haribo nulle part !
(Il faut préciser, pour ceux qui l'ignorent, que Haribo est une marque allemande et signifie "HAns RIegel BOnn", car Hans Riegel est celui qui l'a inventé. A Bonn.)


Pour le moment, voici ce qui me vient à l'esprit. Mais je pense que d'ici quelque temps, j'en aurai encore à rajouter !



mercredi 9 octobre 2013

Drachenfels


Il y a quelques jours, j'ai fait une randonnée sympathique (d'environ 3 ou 4 heures) dans les environs de Oberkassel.

Pendant la randonnée !


Et j'ai vu ce beau site qu'on appelle "Drachenfels" qui signifie "rocher du dragon".
J'y suis allée parce qu'on m'avait dit que c'était un endroit à visiter. (Et en plus, c'était tout près...) Mais je ne connaissais pas l'histoire derrière ce "rocher". Ce n'est qu'une fois sur place que j'ai compris.

Ce Drachenfels est un lieu qui fait partie de la légende des Nibelungen ! (Hé oui !)
Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est bien sûr le moment où, arrivée à mi-chemin après une looongue montée, j'ai vu une sorte de spectacle de marionnette racontant la légende des Nibelungen.




Pour ceux qui ne connaissent pas cette légende, je peux en faire un bref résumé de la version que je connais (puisqu'il existe plusieurs versions de cette légende dont une scandinave que je connais moins bien) :

Dans la première partie de la légende, c'est Siegfried qui est principalement mis en avant. Il veut épouser la princesse Kriemhild dont il a entendu parler et dont il est tombé amoureux. Il se bat contre les Nibelungen (c'est d'abord le nom donnés à des nains si je me souviens bien, mais ensuite, ça désigne beaucoup de choses...) et récupère de l'or (beaucoup d'or), ainsi qu'une cape qui rend invisible et super fort. Parmi ses exploits, il y a également la bataille contre le dragon. Siegfried a en effet tué le dragon Fàfnir et s'est baigné dans son sang, devenant ainsi invincible, sauf à un endroit car une feuille s'était posé dans son dos pendant son petit bain.
C'est ce qui causera sa perte, amenant Kriemhild à vouloir le/se venger.


Mon résumé est vraiment très rapide. Si la légende vous intéresse, je vous conseille d'aller vous renseigner plus en détail, car c'est tout de même assez intéressant.

Bref. Me voilà donc arrivée sur Drachenfels qui serait apparemment l'endroit où le dragon a été tué !
Mais ce qui m'a le plus enthousiasmée une fois sur place, ce n'est pas le rocher en lui-même, c'est plutôt le panorama sur tout le Rhin et sur Bonn. J'ai eu vraiment une très belle vue.

Preuves à l'appui :



Au final, la randonnée a duré longtemps (principalement parce que nous nous sommes perdus...), mais la vue était sympa, et le soleil au rendez-vous ! Je ne regrette absolument pas de l'avoir fait !

jeudi 3 octobre 2013

Die Genüsse Frankreichs


Peut-être pouvez-vous m'aider...


Hier, en visitant la ville, je suis tombée sur ce magasin :


"Die Genüsse Frankreichs" signifie "Les plaisirs de la France".

Visiblement, ce qui a marqué les allemands (du moins les gens de Bonn) en France, ce n'est pas la gastronomie française, c'est juste son champagne.

Le reste, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je me demande ce qu'un arbre sans feuille et une chaise de luxe évoquent à nos chers voisins allemands.

La chaise... Peut-être nos beaux châteaux ? (Mais bon, des châteaux avec de beaux intérieurs, il y en a quand même partout.) Et l'arbre... Peut-être nos célèbres pommiers ? Vu qu'il y a un petit panier à côté...
Je ne sais pas.

Ceci dit, il est possible que je ne sois pas assez connaisseuse de mon propre pays pour y voir des références vraiment limpides.

mercredi 2 octobre 2013

La Currywurst !

Aujourd'hui, je suis retournée dans le centre de Bonn. J'ai pu voir le Rhin encore une fois, il y avait de très beaux paysages et en plus le temps était idéal.

Mais les photos attendront. Ce soir, je suis trop fatiguée pour faire un long article et montrer mes belles photos (il y en a beaucoup...).

Donc, je vais me contenter de montrer ce que j'ai mangé ce midi : la Currywurst !
C'est une saucisse avec une sauce au curry qui a un goût un peu sucré. C'est un plat typiquement allemand, donc il me fallait bien le goûter !
(Et puis, avec mes deux camarades, on commençait à avoir vraiment faim. C'était soit ça, soit le mcdo ou un sandwich, donc autant tester les spécialités du pays !)

Au final, je n'ai pas été déçue. C'est un peu sucré, mais ça passe bien. Et ça convient aux plus affamés ! J'ai eu du mal à finir mon assiette. (Faut dire que j'ai eu les yeux plus gros que le ventre à demander une grosse portion de frites. Héhé.)

Voilà de quoi donner une idée de ce à quoi ressemble la Currywurst, si jamais vous n'avez jamais eu l'occasion de goûter ce plat allemand :


Voici la Currywurst avec une portion de frites. Miam.

mardi 1 octobre 2013

Promenade et vue sur le Rhin.



Aujourd'hui, je n'avais pas envie de tourner en rond dans ma chambre. Alors j'ai décidé d'aller me promener un peu dans Oberkassel, l'endroit où je loge. J'avais peur de me perdre, mais finalement ça a été. Un peu de musique dans les oreilles, un plan de secours et de bonnes chaussures (pas si bonnes que ça, mais bon...) et me voilà dans des rues encore inconnues. 

D'abord, j'ai vu un cimetière. (Je suis entrée dedans parce que j'ai tout d'abord cru que c'était un parc.) L'endroit était désert, soigné et fleuri. Loin des cimetières super glauques qu'on voit dans les films d'horreur. Bon, faut dire qu'il faisait jour, peut-être que ça aide pas mal. 
Je ne m'attarde pas parce que des cimetières, il y en a (malheureusement) aussi en France (et partout ailleurs). 


Les fumeurs en Allemagne : 

Quand on est fumeur en Allemagne, on n'a pas la vie facile. 
Il y a des distributeurs de cigarettes un peu partout dans les rues, ce n'est vraiment pas difficile à trouver. En passant devant, je me suis rendue compte que seuls les adultes pouvaient acheter des cigarettes dans ces distributeurs de rue. 

Hé oui, avant de donner son argent, il faut une preuve de sa majorité ! (Carte de travail, d'identité et même apparemment certaines cartes bancaires...) 
Je crois ne pas me tromper en disant qu'en France, il n'y a pas besoin de donner une preuve de son âge.
En gros, si vous êtes fumeurs et mineurs, bon courage. 

"Alter nachweisen" signifie "prouver son âge".

Haha ! Là en gros, ils disent qu'on ne peut prendre des cigarettes qu'à partir de 18 ans.

(Je précise que j'ai seulement regardé, je n'avais pas l'intention de m'acheter des cigarettes.)



Bref. 
Après tout ceci, j'ai continué ma petite promenade, j'ai erré longtemps à la recherche d'un parc ou de n'importe quel endroit sympathique où je pourrais me poser et bouquiner tranquillement en écoutant de la musique calme... 
Et bien, j'ai fini par trouver ! Je suis arrivée directement (sans m'y attendre) sur les rives du Rhin ! (Youpii)



Finalement, j'ai pu bouquiner dans un endroit sympathique. :)

(Le côté calme par contre... C'était pas tout à fait ça, étant donné qu'un train passait juste derrière toutes les cinq minutes environ...)



lundi 30 septembre 2013

Beethovenfest in Bonn!


Hier soir, je suis allée à une sorte de diffusion de concert en plein air à l'occasion de la ''Beethovenfest'', une fête en l'honneur de Beethoven.
En fait, c'était Fidelio, l'unique opéra de Beethoven.

La musique était sympa (à condition d'aimer l'opéra), mais quel froid de canard ! Alors là, je crains ce que ça va donner en plein hiver parce qu'à la fin j'étais frigorifiée. (D'ailleurs, un grand merci à celui qui a eu l'idée d'inventer le chocolat chaud.)
Et puis, quelle foule ! En plus, j'ai bien l'impression que beaucoup à Bonn sont grands. Première fois que je vois autant de grandes perches rassemblées dans un seul endroit... Et puis, ils avaient le chic pour se placer devant moi en plus.


Une petite photo de là où j'étais : 
(J'ai essayé de prendre de la hauteur pour photographier la scène, mais à ce moment, j'étais trop loin dans la foule, donc ça ne donne pas grand chose.)


Ouais bon d'accord. C'est pas terrible. On peut toujours admirer les jolis bâtiments...

En tout cas, c'était une bonne ambiance ce soir-là. Heureusement que j'étais accompagnée, parce que retrouver les trams en pleine nuit pour rentrer chez soi quand on connaît à peine la ville, c'est pas évident !
Un nouveau grand merci, cette fois destiné à mon colocataire qui ne lira probablement jamais ce message puisqu'il ne parle pas un mot de français. (Quoiqu'il se rappelle peut-être des mots "Salut" et "Crevette" que je lui ai appris...)

Voilà ma deuxième soirée à Bonn. Très culturelle, contrairement à la veille où j'ai tourné en rond dans ma chambre.
RDV le weekend prochain, car la Beethovenfest continue encore un peu si j'ai bien compris. Et puis, si elle s'arrête, il me reste toujours les animations à voir à Oberkassel. Apparemment, il y a plein de concerts à aller voir (piano, jazz, gospel... On trouve de tout !).

Affaire à suivre, donc. 


Ich bin ein Bonner!


Voici Bonn (la ville est séparée en deux par le Rhin) !


Me voilà donc officiellement citoyenne de Bonn ! Hé oui, je me suis inscrite à la mairie ce matin. Ce qui me donne droit à plusieurs bons de réduction pour visiter des musées (ou autre) dans la ville.

Haha, quelle chanceuse je suis ! Je suis venue dans une ville où la culture a apparemment une place vraiment centrale.


Chose marrante, au moment de l'inscription, la dame a recopié ma carte d'identité sur son PC et m'a demandé quelle était ma religion, si j'étais catholique ou protestante.

En tout cas, maintenant je peux le dire : Ich bin ein Berliner Bonner.




PS : Pour ceux que ça choque, il ne manque pas d'espace dans mon titre. Les allemands ne mettent pas d'espace entre un mot et un signe de ponctuation (point d'exclamation, d'interrogation, deux points etc.). C'est bon à savoir quand on doit rédiger dans cette langue !


dimanche 29 septembre 2013

Premières expériences d'une française expatriée.



Après une longue (très longue) période de préparatif, je suis enfin partie en Allemagne.


Erasmus, c'est une véritable aventure. Et on pourrait même dire que c'est une aventure avant même notre départ !
Pourquoi ? Me direz-vous.
Ben c'est tout simple. Si vous avez déjà vu le film L'auberge espagnole, avec Romain Duris, vous pouvez comprendre. Il n'est pas loin de la réalité. Du moins, pour ma part, rien n'a été simple avant le départ. Mais j'ai l'impression d'être la seule à avoir souffert de l'administratif parmi mes camarades, donc peut-être suis-je juste malchanceuse. (Mais quand même, entre les papiers pour erasmus, les inscriptions à la fac en France/en Allemagne, le logement, la sécu, la mutuelle, le forfait téléphonique et j'en passe... C'est pas évident !)

Ensuite, mon départ n'a pas été de tout repos non plus. La route était longue, et il a fallu traverser toute la Belgique avant d'arriver enfin en Allemagne. (Encore heureux, j'ai choisi une ville proche de la frontière).

Si vous venez vous-mêmes en voiture vers l'Allemagne, un conseil : regardez le code de la route allemand avant de partir. Sur l'autoroute, les voitures conduisent à une vitesse assez impressionnante pour des pauvres français comme nous, habitués à respecter les 130 km/h sur autoroute.
Parce que les allemands ne sont pas limités sur l'autoroute (sauf à certains endroits), et ils n'hésitent pas à appuyer sur l'accélérateur, même si la vitesse conseillée est à 130 km/h.
(Et puis faut l'avouer, si en France la vitesse ''conseillée'' était à 130, on peut être sûr que pas mal rouleraient bien au-delà... Non ?)

 
Premier arrêt dans une station service, découverte des toilettes allemandes high-tech. (Super !!)


Mon super pass, qui donne même des réducs chez Polo je sais pas quoi !






C'est pas forcément une spécialité allemande, je ne connais pas suffisamment les aires autoroutières de mon pays pour le dire. Mais après avoir parcouru la France de haut en bas à plusieurs reprises, je n'avais encore jamais vu ça.
D'abord, les toilettes coûtaient 70 cts. Rien d'exceptionnel jusque là, la suite est plus intéressante. On paye et on obtient un ticket (qui au final ne sert à rien), on va faire ce qu'on a à faire, puis, dès qu'on tire la chasse, une petite machine se déclenche et nettoie la cuvette pendant que le contenu des toilettes est évacué. Ça fait un bruit monstrueux, mais on a l'occasion de voir les toilettes faire un tour complet sur elles-mêmes.

Ne soyez pas comme moi. Si vous utilisez ce genre de cabine, ne pensez pas que vous avez fait une bêtise. Non, vous n'avez rien cassé. C'est normal.

Bref, après tout ça, (oui, je sais, les toilettes n'est pas le sujet le plus passionnant...) je suis enfin arrivée dans ma nouvelle ville : Bonn

La ville est belle, et l'université, n'en parlons même pas : 

(C'est une photo de wikipedia, j'avais oublié mon appareil photo
au moment où je suis passée devant... Honte à moi. 
Dès que j'y retourne, je prendrai de belles photos !)
Un vrai palace.

Le souci dans cette ville, du moins pour le moment, c'est qu'il y a beaucoup trop de rues et de ruelles ! Il y a des magasins partout et des chemins partout, de la circulation partout. Il ne faut pas y aller en voiture si on n'est pas très patient et très confiant au volant... 

Pour les nuls en orientation comme moi, ne sortez jamais (en tout cas les premiers jours) sans une carte de la ville.

Les gens à Bonn sont très gentils et très accueillants. En tout cas, jusqu'à maintenant c'est l'impression que j'en ai. Ils n'hésitent pas, par exemple, à aller sonner à la première maison qu'ils trouvent quand vous les interrogez sur une route à prendre et qu'ils ne savent pas où elle se trouve.

Sinon, on m'a déjà conseillé un magasin où on vend des bons fromages. Ma réputation de française a sacrément dû en prendre un coup quand j'ai dit que je ne mangeais pas beaucoup de fromage... Peut-être que je m'y mettrais en rentrant en France ! À moins que d'ici là, je ne sois convertie à la charcuterie. ( Ça, ça risque quand même d'être difficile...)
Dans Lidl, il y a même un rayon entier réservé à la charcuterie ! Avis aux amateurs... 

Voilà, pour le moment, ce qui me vient à l'esprit. J'espère avoir d'autres choses à raconter bientôt, on verra !